Un
été italien, par Quelques complices sans patrie
janvier
2005, 32 pages
Sardaigne, 12 juin
Chronologie
3 juin 2004, un micro et un GPS branchés sur la lumière
interne de lhabitacle sont trouvés dans la voiture
dune compagnonne de Cagliari.
12 juin, Carlo Di Marco, Luca De Simone et Vinico Frigau, du local
circolo Fraria à Cagliari sont arrêtés, accusés
davoir incendié le siège de Forza Italia dans
le quartier Quartu S. Elena. Ils sont incarcérés
à Buoncammino. Par la suite, le circolo Fraria (via Concezione,
33 à Cagliari) est perquisitionné et le préfet
Orrù ordonne sa fermeture administrative pour 60 jours,
utilisant pour ce faire une loi fasciste de 1931.
13 juin, Fabrizio et Paride, de Sassari, sont arrêtés
par la police près dune station service en possession
de deux bouteilles dessence et incarcérés
à San Sebastiano. Les flics en profitent pour effectuer
une perquisition au domicile de lun deux.
14 juin, le juge de la détention (GIP), Deplano, confirme
lincarcération des trois camarades de Cagliari, refusant
toute autre mesure comme la mise en résidence surveillée.
20 juillet, Fabrizio et Paride sont libérés avec
interdiction de sortir de Sassari et obligation de rester chez
eux de 22h à 7h.
24 juillet, Carlo, Luca et Vinico sont placés en résidence
surveillée, respectivement à Gênes, Dolianova
et Foggia.
11 août, la fermeture administrative du circolo Fraria de
Cagliari est prolongée de 60 jours : vu que subsiste
la possibilité que (...) le circolo Fraria puisse constituer
un facteur déterminant favorisant la conception dactions
criminelles ultérieures et plus graves.
28 août, après avoir cherché minutieusement,
trois micros sont retrouvés dans lappartement dune
compagnonne du local Fraria.
22 septembre, le tribunal de Cagliari confirme la mise en résidence
surveillée de Carlo, Luca et Vinicio.
20 novembre, Massimo Coraddu, Luisa Siddi et Matteo Peddizzi,
trois camarades de Cagliari accusés de résistance
et violences aggravées contre le chef dune
patrouille de flics et le vice-préfet de police lors dune
manifestation le 22 octobre 2003, sont condamnés respectivement
à dix mois, six mois + 15 jours et huit mois, le tout avec
sursis. Sans compter les 1300 euros de frais de justice et la
décision à venir du tribunal concernant les dommages
et intérêts à verser à la partie civile.